MUTZIG VANNES par Paris
Jeudi 6 septembre 2018
11km au fort de Mutzig
Comme dit Isabelle mon écrivain conseil qui m'a aidé pour mes deux livres , " Alors tu l'as fait , t'as toujours la même énergie " Oui ok , d'abord j'ai pas finis , et puis mon énergie, j'ai bien cru qu'elle m'avait abandonnée , coup de vieux quoi . Au début de Paris la première semaine c'était cata , j'avançais pas , 15km et mort qu'il étais le Nono , (certain m'appelle comme ça , c'est surtout devenu populaire après que maman le jour de mes 60 ans , a balancé le fameux slogan "Nono t'a plein de cadeaux " )
Hier je vous parlais de mes souvenirs d'armée, bien présents puisque j'étais sur les lieux du crime , mais cette journée a Mutzig , j'ai aussi fait des rencontres. En montant vers le fort de Mutzig , il y aune fontaine d'eau de source qui vient de la haut, mais les mairies comme partout , affichent toujours eau non potable, histoire de se couvrir , je fait mon plein d'eau même pas peur, deux postiers mangent leur sandwichs à côté , on échange quelques mots , il y en a un qui a fait l'armée à Mutzig, en 1998 , le 153 était encore la, le 15 3, c'est le nom du régiment , l'infanterie mécanisé , les chars et tout ce qui roule. Je continue ma montée vers le fort, mais je tombe sur une barrière entourée de barbelés, une petite porte à côté permet de passer , je m'introduis sur un petit sentier , qui côtoie le terrain militaire
toujours entouré d'une clôture , mais visiblement, on peut la franchir , il n'y a plus de barbelé , je m'y risque , sans sac à dos , ça va , j'ai juste ma gourde , je pénètre dans un petit bois , pas très bien nettoyé, puisque j'en m'accroche de partout. Je me revois en 1970 , à jouer à la petite guerre , avec Pm ( pistolet mitrailleur) chargé à blanc , on est en embuscade , on tire sur l'ennemis, on se prenait vraiment au jeu , on s'y croyait à la vraie guerre . Mais la j'avance en territoire ennemis , comme un espion, tout à l'heure je vais me faire repérer, il y a sûrement des caméras de planqués . Ça m'amuse
en fait , mais de toute façon , il y aune deuxième clôture encore plus haute infranchissable, je la'remonte pendant 1 km environ, je tombe sur des bâtiments militaire, et je me dit qu'il est peut être plus prudent de faire demi tour, je vais me faire tirer dessus . Mais voilà j'ai du mal à retrouver la sortie , je ne trouve plus le passage par ou je suis arrivé, couillon va , pour un caporal de réserve , t'es vraiment pas fait pour la'guerre . Je me suis bien déchiré dans les ronces , avant de retrouver l'endroit où je suis rentré .
Je redescend , et je trouve le balisage avec l'histoire du fort de Mutzig, qui date du temps de l'empereur Guillaume ll d' Allemagne , juste après la guerre de 1870 , ou l'Alsace était allemande jusqu'en 1918 , ou elle est redevenue Française . C'est vraiment une histoire particulière que celle de l'Alsace et la Lorraine. Je raconterai plus tard (dans un livre peut être l'histoire de ce fort , construit
sur une colline , dans un but de défense du territoire .
Mais maintenant, je vois ce que je cherche en Alsace , depuis quelques jours , des vignes et des vendanges , sur les coteaux de la colline , plusieurs hectares de vignes avec des grappes de raisins rouges et jaunes , bien gonflées et gorgées de sucre par le soleil qui cette année a été particulièrement
généreux , bien pour la qualité, mais dure pour les vendangeurs, qui bien protégés avec de grands chapeaux, coupent et ramassent ces grappes , avec délicatesse , car c'est à la main , et renseignement pris c'est du crémant, que l'ont fait ici , avec la méthode champenois, c'est à dire que l'on presse le raisin avec des machines à membranes actionnées avec de l'air comprimé. Plusieurs cépages sont cultivés, le pinot noir , le chardonnay, et le ,? Mais ici on ne mélange pas comme en champagne , chaque cépage à son appellation. Enfin tout ça se fait dans le calme , mais c'est du boulot, et en plus on a quatre semaine d'avance , alors on manque un peu de main d'œuvre, que me dit le vigneron.
Je suis heureux , car j'ai pu faire des photos et filmé.
Au retour toujours à la'même fontaine , un gars du coin fait boire son chien , qui fait trempette , car il fait très chaud . C'est Dominique qui dirige une boite de communication depuis 20 ans sur Strasbourg, il est ici car il vient de livrer un client , on discute un bon moment , il va en vacances en Bretagne , il le style bien commercial, mais il fait très sérieux . Il imprime lui même , belle petite boite apparemment, je lui donne mon blog . Il m'a vraiment manqué les petites cartes de visites que Laurence m'avait fait pour Vannes Rome , c'était pratique, ça faisait marcheur sérieux , organisé, un vrai boulot quoi . Quand je çroisais des gens sympas je laissait ma carte , vous faites quoi dans la vie :
tenez voilà ma carte , marcheur professionnel" ah bon et ça paye bien " oui on ai payé au kilomètres .
Drôle, c'était une bonne idée. Maintenant il faut que je vous parle de la bière d'Alsace , c'est manière de vivre ici la bière , pas seulement pour se désaltérer. Il y avait en Alsace plusieurs Grandes familles qui avaient créer dans les 1800 et même avant certaine remonte à 1640 . C'était le cas ici à Mutzig, la.
famille Wagner avait racheté une petite brasserie de la marque Mutzig , le fondateur Paul Wagner débute son activité dans une auberge , dans la rue principale de Mutzig , puis il construira sa nouvelle brasserie à l'entrée ouest de Mutzig . Lorsque j'étais à l'armée en 1970 , la bière coulait à flot et la caserne était un gros client . Personnellement j'ai appris à boire de la bière à l'armée, en Bretagne à l'époque ce n'était pas très répandu . Aujourd'hui beaucoup de brasseries familiales ont disparues, fermée, ou racheté par les grosses brasseries , Heineken, Kronembourg, Karlsberg , se partage le marche européen, pourtant une seule à résister , et s'honore aujourd'hui d'être la dernière brasserie indépendante familiale depuis 8 générations, c'est la marque MÉTÉOR , propriétaires la famille Haag . Elle emploie 200 personnes , et est en plein essor , c'est la plus vieille marque alsacienne .
Mais la bière que je préfère c'est la pils surtout quand il fait chaud , la pils a été inventé en 1842 par Joseph Groll de la Brasserie des bourgeois , c'est une bière blonde , limpide, de fermentation basse, et légère 5° d'alcool , elle se boit un peu plus fraîche que les autres bières plus ambrées, brune, et à haute fermentation. Elle a connue un succès mondial , et fut énormément copiée . Pour faire de la bière il faut du houblon , de l'orge , de la levure et de l'eau, et la fermentation fait le reste .
Voilà pour la bière , mais c'est une vraie culture, et l'histoire de la brasserie Wagner est affiché dans la vitrine d'un ancien magasin , ou du moins ce qu'il en reste , quelques photos , dont une ou l'on avait Paul dans sa Bugatti, devant la'maison familiale. Cette voiture célèbre était fabriquée ici à côté à Molsheim, la société ne fabrique plus de voiture aujourd'hui mais c'est reconvertis dans les moteurs d'avion .
Et moi je vais rejoindre mon hotel le petit dragon, tenu par des asiatiques , ils'ont rachetés cet hotel voilà quelques années, le lendemain au petit déjeuner j'apprends par Christelle , qui travaille ici que c'était ses parents qui ont tenus cette affaire pendant 40 ans , et elle après en gérance , aujourd'hui elle est toujours là mais en tant que salariée . Dans l'entrée des photos retracent l'histoire de cet hôtel restaurant qui s'appelait L'hôtel de la Poste . Sur une des photos 1965 je çrois , on voit défiler la'musique du 153 , très réputée à l'époque . Aujourd'hui il n'y a plus un bidas dans les rues , que moi avec mes souvenirs qui part vers la petite gare avec son sac à dos . Je vais reprendre le train pour Strasbourg, et Paris Gare de l'Est , sur le quai en attente de notre train j'engage la conversation avec Florence une jeune femme blonde charmante , j'ai crue qu'elle bossait à la SNCF , parce qu'elle avait une veste bleue sur sa valise , ça l'a fait rire , elle m'a tenue compagnie pendant le voyage . Elle habite Strasbourg, mais elle est originaire du Nord, une schti, quoi .... Elle est interprète en langue allemande , et a vécue longtemps a Stuttgart , en Allemagne , voilà on se quitte gare de l'Est , elle reprends le train vers Lille , et St Omer, ou elle passe le week end en famille . Elle me parle de Strasbourg, comme une ville très agréable a vivre , ça ne me surprend pas , j'ai ressenti plein de bonnes choses sur cette ville .
Maintenant je vais prendre la direction de la rue Tolbiac, ou habite Gaspard, je vais lui fêter son anniversaire , et j'ai plein de cadeaux pour lui dans ma hotte sac a dos, c'est nono t'as plein de cadeaux pour Gaspard. Il y a une voiture de pompier, un camion de police, un train et un avion. De quoi voyager par plusieurs mode de transport , et être protégé par la police et les pompiers , au cas ou.
Il faut peu de choses pour faire plaisir a un petit garçon de 5 ans , il est ravi c'est le principal .
Je suis heureux de passer un petit moment avec lui , et de voir son langage qui évolue , et la spontanéité , la joie de vivre , il l'air plus tôt bien dans sa peau . A j'oubliais , pour rejoindre la rue Tolbiac j'ai longtemps hésité , et puis finalement j'ai gardé l'option A PIED, 6,5 km , en passant par l'Hotel de ville , le Chatelet, la rue Monge, place d'Italie , et la rue Tolbiac, ou j'ai attendu Gaspard devant son école . J'ai fait une halte dans un bar brasserie au Chatelet, parceque et ça c'est incroyable,
je vois la pub pour la bière Mutzig, ça m'a intrigué, ceux qui affiche ça aujourd'hui , sont fermés depuis longtemps. Donc je questionne le serveur et je lui demande , mais vous servez vraiment de la bière Mutzig, a la pression , réponse oui, mes patrons sont alsaciens........., je lui explique que ce matin j'étais à Mutzig, et que la brasserie est belle et bien fermée depuis longtemps . Bon j'attends , il me sert une chope , elle est bonne, mais je reste sceptique , j'aurais du demandé a voir le fut.
Je vais faire mon enquête , en rentrant .
Sur ce je quitte Gaspard, qui va prendre sa douche, manger et faire son dodo de bonheur, car demain il y a école , c'est sa dernière année de maternelle, l'année prochaine les choses sérieuses vont commencer.
Je rejoins a pied la station de métro Porte d'Italie, vers Nation , et Charonne ou habite Gael, qui va m'héberger encore ce soir, c'est mon point de chute copain, départ et fin de rando.
Le lendemain c'est lever 5h , pour prendre mon train 6H50, je pars discrètement pour ne pas réveiller mes hotes, à cette heure il y a peu de Metro, et les rues de Paris sont désertes , j'ai l'impression d'être dans la chanson de Dutron, Paris s'éveille , un air de flute me trotte dans la tête, Paris s'éveille ........
je suis le premier client au Metro Charonne, il est 5H20, aucun affichage, ah si ça vient dans 15mn,
je suis largement en avance, ligne 9 jusqu'a Strasbourg St Denis, j'ai bien compris la leçon de Gael, il est né à Paris, lui, comme mon petit fils, je suis sur que Gaspard maitrise déjà bien les stations de Metro, d'ailleurs dès qu'il m'a vu, il m'a dit '' Moi j'habite à Paris, et toi t'habite ou ? En bretagne mon gars là ou est né ton papa. Gaspard ne sait pas que dans généalogie , une très grande tante Gilda est ne a Paris 14 rue Bichat, dans le 10ème, sa mère Jeanne Nevoux était née à Surzur, en 1882, et c'était une soeur de Marie Augustine , ma propre grand-mère paternelle , et donc arrière, arrière , arrière, grand mère de Gaspard. L'histoire d'une famille est ainsi faite beaucoup de bretons sont partis a Paris , les enfants sont nés à Paris, et beaucoup retournent en Bretagne vers les origines, et moi je retourne vers mes origines que je n'ai pas vraiment quitté . A peine un mois , mais c'est presque une éternité , quand on a marché à pied pendant 500 km .
J'arrive à 6H gare Montparnasse , j'ai 50 mn pour prendre un petit déjeuner chez Paul, il n'y plus que lui , la queue , a cette heure là, pour un cafe crème et deux croissants, comme dans le sketch de Fernand Raynaud , faudra que je vous la raconte, je suis sur que peu la connaisse aujourd'hui.
Mais plus tard, car 2H30mn plus tard je suis en gare de Vannes, pas de comite d'acceuil, comme pour mon départ , je n'ai pas voulu déranger personne , a cette heure, je vais donc aller à pied récupérer ma voiture qui m'attends Rue de Bernus, 30mn de marche pour finir cette rando, demi fin de parcours, car foix de bretons, je repartirai au printemps.
Merci a vous les bloggers, blogueuses , de m'avoir suivi , et encouragé, pour ceux qui ont laissés des commentaires, il y a eu 1060 visites, dont 54 hier, je suis très content, car ce n'est que du bouches a oreilles, et surtout ne lâchez pas , car ce blog va continuer a vivre , dans quelques jours, en attendant la dernière étape Strasbourg Berlin .
Je demande votre indulgence pour les fautes d'orthographe que je n'ai pas corrigées , car c'était compliqué avec l'Ipad, c'est déjà une performance pour moi d'avoir pu faire ce blog tout seul. Sauf pour les photos encore merci à Laurence .
il y aura encore quelques photos a venir .
11km au fort de Mutzig
Comme dit Isabelle mon écrivain conseil qui m'a aidé pour mes deux livres , " Alors tu l'as fait , t'as toujours la même énergie " Oui ok , d'abord j'ai pas finis , et puis mon énergie, j'ai bien cru qu'elle m'avait abandonnée , coup de vieux quoi . Au début de Paris la première semaine c'était cata , j'avançais pas , 15km et mort qu'il étais le Nono , (certain m'appelle comme ça , c'est surtout devenu populaire après que maman le jour de mes 60 ans , a balancé le fameux slogan "Nono t'a plein de cadeaux " )
Hier je vous parlais de mes souvenirs d'armée, bien présents puisque j'étais sur les lieux du crime , mais cette journée a Mutzig , j'ai aussi fait des rencontres. En montant vers le fort de Mutzig , il y aune fontaine d'eau de source qui vient de la haut, mais les mairies comme partout , affichent toujours eau non potable, histoire de se couvrir , je fait mon plein d'eau même pas peur, deux postiers mangent leur sandwichs à côté , on échange quelques mots , il y en a un qui a fait l'armée à Mutzig, en 1998 , le 153 était encore la, le 15 3, c'est le nom du régiment , l'infanterie mécanisé , les chars et tout ce qui roule. Je continue ma montée vers le fort, mais je tombe sur une barrière entourée de barbelés, une petite porte à côté permet de passer , je m'introduis sur un petit sentier , qui côtoie le terrain militaire
toujours entouré d'une clôture , mais visiblement, on peut la franchir , il n'y a plus de barbelé , je m'y risque , sans sac à dos , ça va , j'ai juste ma gourde , je pénètre dans un petit bois , pas très bien nettoyé, puisque j'en m'accroche de partout. Je me revois en 1970 , à jouer à la petite guerre , avec Pm ( pistolet mitrailleur) chargé à blanc , on est en embuscade , on tire sur l'ennemis, on se prenait vraiment au jeu , on s'y croyait à la vraie guerre . Mais la j'avance en territoire ennemis , comme un espion, tout à l'heure je vais me faire repérer, il y a sûrement des caméras de planqués . Ça m'amuse
en fait , mais de toute façon , il y aune deuxième clôture encore plus haute infranchissable, je la'remonte pendant 1 km environ, je tombe sur des bâtiments militaire, et je me dit qu'il est peut être plus prudent de faire demi tour, je vais me faire tirer dessus . Mais voilà j'ai du mal à retrouver la sortie , je ne trouve plus le passage par ou je suis arrivé, couillon va , pour un caporal de réserve , t'es vraiment pas fait pour la'guerre . Je me suis bien déchiré dans les ronces , avant de retrouver l'endroit où je suis rentré .
Je redescend , et je trouve le balisage avec l'histoire du fort de Mutzig, qui date du temps de l'empereur Guillaume ll d' Allemagne , juste après la guerre de 1870 , ou l'Alsace était allemande jusqu'en 1918 , ou elle est redevenue Française . C'est vraiment une histoire particulière que celle de l'Alsace et la Lorraine. Je raconterai plus tard (dans un livre peut être l'histoire de ce fort , construit
sur une colline , dans un but de défense du territoire .
Mais maintenant, je vois ce que je cherche en Alsace , depuis quelques jours , des vignes et des vendanges , sur les coteaux de la colline , plusieurs hectares de vignes avec des grappes de raisins rouges et jaunes , bien gonflées et gorgées de sucre par le soleil qui cette année a été particulièrement
généreux , bien pour la qualité, mais dure pour les vendangeurs, qui bien protégés avec de grands chapeaux, coupent et ramassent ces grappes , avec délicatesse , car c'est à la main , et renseignement pris c'est du crémant, que l'ont fait ici , avec la méthode champenois, c'est à dire que l'on presse le raisin avec des machines à membranes actionnées avec de l'air comprimé. Plusieurs cépages sont cultivés, le pinot noir , le chardonnay, et le ,? Mais ici on ne mélange pas comme en champagne , chaque cépage à son appellation. Enfin tout ça se fait dans le calme , mais c'est du boulot, et en plus on a quatre semaine d'avance , alors on manque un peu de main d'œuvre, que me dit le vigneron.
Je suis heureux , car j'ai pu faire des photos et filmé.
Au retour toujours à la'même fontaine , un gars du coin fait boire son chien , qui fait trempette , car il fait très chaud . C'est Dominique qui dirige une boite de communication depuis 20 ans sur Strasbourg, il est ici car il vient de livrer un client , on discute un bon moment , il va en vacances en Bretagne , il le style bien commercial, mais il fait très sérieux . Il imprime lui même , belle petite boite apparemment, je lui donne mon blog . Il m'a vraiment manqué les petites cartes de visites que Laurence m'avait fait pour Vannes Rome , c'était pratique, ça faisait marcheur sérieux , organisé, un vrai boulot quoi . Quand je çroisais des gens sympas je laissait ma carte , vous faites quoi dans la vie :
tenez voilà ma carte , marcheur professionnel" ah bon et ça paye bien " oui on ai payé au kilomètres .
Drôle, c'était une bonne idée. Maintenant il faut que je vous parle de la bière d'Alsace , c'est manière de vivre ici la bière , pas seulement pour se désaltérer. Il y avait en Alsace plusieurs Grandes familles qui avaient créer dans les 1800 et même avant certaine remonte à 1640 . C'était le cas ici à Mutzig, la.
famille Wagner avait racheté une petite brasserie de la marque Mutzig , le fondateur Paul Wagner débute son activité dans une auberge , dans la rue principale de Mutzig , puis il construira sa nouvelle brasserie à l'entrée ouest de Mutzig . Lorsque j'étais à l'armée en 1970 , la bière coulait à flot et la caserne était un gros client . Personnellement j'ai appris à boire de la bière à l'armée, en Bretagne à l'époque ce n'était pas très répandu . Aujourd'hui beaucoup de brasseries familiales ont disparues, fermée, ou racheté par les grosses brasseries , Heineken, Kronembourg, Karlsberg , se partage le marche européen, pourtant une seule à résister , et s'honore aujourd'hui d'être la dernière brasserie indépendante familiale depuis 8 générations, c'est la marque MÉTÉOR , propriétaires la famille Haag . Elle emploie 200 personnes , et est en plein essor , c'est la plus vieille marque alsacienne .
Mais la bière que je préfère c'est la pils surtout quand il fait chaud , la pils a été inventé en 1842 par Joseph Groll de la Brasserie des bourgeois , c'est une bière blonde , limpide, de fermentation basse, et légère 5° d'alcool , elle se boit un peu plus fraîche que les autres bières plus ambrées, brune, et à haute fermentation. Elle a connue un succès mondial , et fut énormément copiée . Pour faire de la bière il faut du houblon , de l'orge , de la levure et de l'eau, et la fermentation fait le reste .
Voilà pour la bière , mais c'est une vraie culture, et l'histoire de la brasserie Wagner est affiché dans la vitrine d'un ancien magasin , ou du moins ce qu'il en reste , quelques photos , dont une ou l'on avait Paul dans sa Bugatti, devant la'maison familiale. Cette voiture célèbre était fabriquée ici à côté à Molsheim, la société ne fabrique plus de voiture aujourd'hui mais c'est reconvertis dans les moteurs d'avion .
Et moi je vais rejoindre mon hotel le petit dragon, tenu par des asiatiques , ils'ont rachetés cet hotel voilà quelques années, le lendemain au petit déjeuner j'apprends par Christelle , qui travaille ici que c'était ses parents qui ont tenus cette affaire pendant 40 ans , et elle après en gérance , aujourd'hui elle est toujours là mais en tant que salariée . Dans l'entrée des photos retracent l'histoire de cet hôtel restaurant qui s'appelait L'hôtel de la Poste . Sur une des photos 1965 je çrois , on voit défiler la'musique du 153 , très réputée à l'époque . Aujourd'hui il n'y a plus un bidas dans les rues , que moi avec mes souvenirs qui part vers la petite gare avec son sac à dos . Je vais reprendre le train pour Strasbourg, et Paris Gare de l'Est , sur le quai en attente de notre train j'engage la conversation avec Florence une jeune femme blonde charmante , j'ai crue qu'elle bossait à la SNCF , parce qu'elle avait une veste bleue sur sa valise , ça l'a fait rire , elle m'a tenue compagnie pendant le voyage . Elle habite Strasbourg, mais elle est originaire du Nord, une schti, quoi .... Elle est interprète en langue allemande , et a vécue longtemps a Stuttgart , en Allemagne , voilà on se quitte gare de l'Est , elle reprends le train vers Lille , et St Omer, ou elle passe le week end en famille . Elle me parle de Strasbourg, comme une ville très agréable a vivre , ça ne me surprend pas , j'ai ressenti plein de bonnes choses sur cette ville .
Maintenant je vais prendre la direction de la rue Tolbiac, ou habite Gaspard, je vais lui fêter son anniversaire , et j'ai plein de cadeaux pour lui dans ma hotte sac a dos, c'est nono t'as plein de cadeaux pour Gaspard. Il y a une voiture de pompier, un camion de police, un train et un avion. De quoi voyager par plusieurs mode de transport , et être protégé par la police et les pompiers , au cas ou.
Il faut peu de choses pour faire plaisir a un petit garçon de 5 ans , il est ravi c'est le principal .
Je suis heureux de passer un petit moment avec lui , et de voir son langage qui évolue , et la spontanéité , la joie de vivre , il l'air plus tôt bien dans sa peau . A j'oubliais , pour rejoindre la rue Tolbiac j'ai longtemps hésité , et puis finalement j'ai gardé l'option A PIED, 6,5 km , en passant par l'Hotel de ville , le Chatelet, la rue Monge, place d'Italie , et la rue Tolbiac, ou j'ai attendu Gaspard devant son école . J'ai fait une halte dans un bar brasserie au Chatelet, parceque et ça c'est incroyable,
je vois la pub pour la bière Mutzig, ça m'a intrigué, ceux qui affiche ça aujourd'hui , sont fermés depuis longtemps. Donc je questionne le serveur et je lui demande , mais vous servez vraiment de la bière Mutzig, a la pression , réponse oui, mes patrons sont alsaciens........., je lui explique que ce matin j'étais à Mutzig, et que la brasserie est belle et bien fermée depuis longtemps . Bon j'attends , il me sert une chope , elle est bonne, mais je reste sceptique , j'aurais du demandé a voir le fut.
Je vais faire mon enquête , en rentrant .
Sur ce je quitte Gaspard, qui va prendre sa douche, manger et faire son dodo de bonheur, car demain il y a école , c'est sa dernière année de maternelle, l'année prochaine les choses sérieuses vont commencer.
Je rejoins a pied la station de métro Porte d'Italie, vers Nation , et Charonne ou habite Gael, qui va m'héberger encore ce soir, c'est mon point de chute copain, départ et fin de rando.
Le lendemain c'est lever 5h , pour prendre mon train 6H50, je pars discrètement pour ne pas réveiller mes hotes, à cette heure il y a peu de Metro, et les rues de Paris sont désertes , j'ai l'impression d'être dans la chanson de Dutron, Paris s'éveille , un air de flute me trotte dans la tête, Paris s'éveille ........
je suis le premier client au Metro Charonne, il est 5H20, aucun affichage, ah si ça vient dans 15mn,
je suis largement en avance, ligne 9 jusqu'a Strasbourg St Denis, j'ai bien compris la leçon de Gael, il est né à Paris, lui, comme mon petit fils, je suis sur que Gaspard maitrise déjà bien les stations de Metro, d'ailleurs dès qu'il m'a vu, il m'a dit '' Moi j'habite à Paris, et toi t'habite ou ? En bretagne mon gars là ou est né ton papa. Gaspard ne sait pas que dans généalogie , une très grande tante Gilda est ne a Paris 14 rue Bichat, dans le 10ème, sa mère Jeanne Nevoux était née à Surzur, en 1882, et c'était une soeur de Marie Augustine , ma propre grand-mère paternelle , et donc arrière, arrière , arrière, grand mère de Gaspard. L'histoire d'une famille est ainsi faite beaucoup de bretons sont partis a Paris , les enfants sont nés à Paris, et beaucoup retournent en Bretagne vers les origines, et moi je retourne vers mes origines que je n'ai pas vraiment quitté . A peine un mois , mais c'est presque une éternité , quand on a marché à pied pendant 500 km .
J'arrive à 6H gare Montparnasse , j'ai 50 mn pour prendre un petit déjeuner chez Paul, il n'y plus que lui , la queue , a cette heure là, pour un cafe crème et deux croissants, comme dans le sketch de Fernand Raynaud , faudra que je vous la raconte, je suis sur que peu la connaisse aujourd'hui.
Mais plus tard, car 2H30mn plus tard je suis en gare de Vannes, pas de comite d'acceuil, comme pour mon départ , je n'ai pas voulu déranger personne , a cette heure, je vais donc aller à pied récupérer ma voiture qui m'attends Rue de Bernus, 30mn de marche pour finir cette rando, demi fin de parcours, car foix de bretons, je repartirai au printemps.
Merci a vous les bloggers, blogueuses , de m'avoir suivi , et encouragé, pour ceux qui ont laissés des commentaires, il y a eu 1060 visites, dont 54 hier, je suis très content, car ce n'est que du bouches a oreilles, et surtout ne lâchez pas , car ce blog va continuer a vivre , dans quelques jours, en attendant la dernière étape Strasbourg Berlin .
Je demande votre indulgence pour les fautes d'orthographe que je n'ai pas corrigées , car c'était compliqué avec l'Ipad, c'est déjà une performance pour moi d'avoir pu faire ce blog tout seul. Sauf pour les photos encore merci à Laurence .
il y aura encore quelques photos a venir .
Bravo pour tout ce périple qui nous a tenu en haleine et bon retour à auray.
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